Depuis 2002, la principale œuvre d’Himoru Arakawa, Full Metal Alchimist a conquît le cœur des fans de Shônen manga (manga pour garçon). Depuis le boom médiatique de cette œuvre. Un éditeur de renommé sur l’archipel nipponne, le bien nommé Bandai. Qui a déjà travaillé sur des licences de manga comme Dragon Ball, Gundam, Saint Seiyaetc, a décidé d’utiliser cette licence fructueuse et de la retranscrire sous la forme d’un Role Playing Game (RPG) alliant Heroic-Fantasy et aventure pour la petite portable de Nintendo. Ce jeu sera-t-il à la hauteur des attentes que lui porte la majorité des fans ?

L’histoire:

En voulant ressusciter leur mère, Edward et Alphonse Elric vont utiliser une technique interdite relevant du domaine de l’alchimie : la transmutation humaine. Seulement, l’expérience va mal tourner : Edward perd un bras et une jambe et Alphonse son corps, son esprit se retrouvant prisonnier d’une armure.

Devenu un alchimiste d’Etat, Edward, surnommé « full metal alchimiste », se lance, avec l’aide de son frère, à la recherche de la pierre philosophale, leur seule chance de retrouver leur état initial.
Ils commencent à enquêter sur un étrange homme, « le fondateur » qui passe pour un faiseur de miracles…

Un style de combat très spécial!

Dans Full Metal Alchimist : Sonata of Memories, les combats se déroulent de la même manière qu’un Final Fantasy. Ils apparaissent de manière aléatoire dans des zones bien définies.
Lorsqu’un combat commence, on peut observer au centre de l’écran une barre de temps, qui se trouve juste en face des noms des personnages, ce qui nous rappelle étrangement le fameux mode ATB (Active Time Battle) utilisé dans la série des Final Fantasy à partir du quatrième épisode. Comme pour Final Fantasy, la vitesse de remplissage varie selon le niveau des personnages, mais aussi selon l’emploi de la magie via les cinq cartes présentes sous la barre d’action. Ces cartes peuvent avoir une influence plus ou moins positive sur les combats. Je m’explique :
il existe quatre types de cartes. Elles sont définies par leur couleur, violette, verte, jaune et gris. Chacune d’entre elles possède trois chiffres à leurs bases.
– Les deux chiffres arabes figurant sur les cartes ont une importance lors des combinaisons de cartes. Ces combinaisons permettent aux joueurs de créer des nouveaux sorts, mais aussi d’augmenter la puissance des cartes d’origines.
– Le second chiffre correspond au niveau du sort. Il existe 5 niveaux magiques par cartes.
Pour les attaques physiques, le joueur a la possibilité de faire des combos, ceux-ci auront pour effets d’augmenter les dégâts causés aux ennemis.

FMA Omoide No Soumeikyoku: un bon jeu ???

Les graphismes FMA : Sonata of Memories sont de bonnes factures. Les décors collent parfaitement au manga, ce qui facilite l’immersion du joueur dans cet univers d’heroic fantasy mêlant astucieusement les nouvelles technologies au monde naturel.
Lors des dialogues avec les personnages principaux, vous aurez le droit à des images fixes montrant les expressions faciales des personnages. Ce qui donne au jeu un aspect authentique collant parfaitement au manga. Mais, elles placent aussi certains personnages en position d’acteur, comme la première rencontre avec Winry Rockbell.
Le gameplay est correct. Comme pour Final Fantasy, le joueur n’a besoin que des flèches directionnelles ainsi que du bouton A pour effectuée une action, comme fouiller une jarre ou pour choisir une action lors des combats. De plus, le gameplay est renforcées par la présence des cartes. Celles-ci peuvent être utilisées, soit pour résoudre une énigme comme réparer un pont ou bien lors des combats.
La durée de vie est honorable, il faut compter une trentaine d’heure pour en voir le bout, à condition de maîtriser la langue de Musashi Miyamoto. Car la narration tient une place de choix dans le jeu. La bande-son est répétitive.

Au final, Full Metal Alchemist : Sonata of Memories est un RPG passionnant. Il comblera les fans de la série, grâce à son gameplay novateur (l’utilisation des cartes), à son scénario qui est resté fidèle à la série et surtout par sa durée de vie. Malgré cela, il en déroutera certains à cause de sa difficulté et par la barrière linguistique. Dommage…