Oui, il est là sur PlayStation 3Quand on pense que Unreal Tournament 3 est déjà sorti sur PC, c’est à se demander ce que vient faire ce jeu sur PlayStation 3, et si surtout il tourne convenablement bien sur la console de Sony. Mon intention reste palpable de vous rétorquer mon avis, j’aurais pu très bien vous communiquer de ce qu’il en retourne sur PC, mais ce dernier étant testé un peu partout dans divers médias, c’est inutile de revenir après que tant de monde ait dit ce qui ils en pensaient. C’est donc avec une quasi-exclusivité, qu’on vous a testé sur PlayStation 3 (version US), le très attendu Unreal Tournament 3. Je rassure tout le monde : UT3 tourne sans aucun problèmes sur la PS3, après y avoir joué jours et nuits, il est venu le temps (des rires et des chants ?), pour tout le respect que je dois à Casimir, ce n’est pas vraiment ça.

Par là où tout a commencé, ou ma vie est une sitcom

Jouer en import, c’est vraiment quelque chose de magique, il arrive de temps à autre de jouer avec des jeux qui ne sortiront en France que bien plus tard, voire même pas du tout. Surtout si un éditeur décide de ne pas le sortir hors de son archipel local. Dans le cas d’Unreal Tournament 3, c’est courant 2008 qu’il fera ses classes en Europe. Très attendu chez de nombreux fans de FPS, super accro aux jeux d’ambiance façon futuriste, tout comme chez les adorateurs de la série bien sûr. Evidement que comme d’habitude, qu’il faille pas être du même avis que moi, bien que les nombreux atouts de ce jeu, étaye le fait que les petits gars d’Epic, on en fait à nouveau une petite merveille. On va débuter par un petit flashback. C’est un certain 11 décembre que j’attends (enfin) l’arrivée de mon colis. Pour rien vous cacher, je savais que le coursier devait arriver afin de me donner le précieux trésor. J’ausculte de temps à autre par la fenêtre, hum pas très sympa ce temps à Paris sous le froid (brrre). Après un petit coup de fil de (un petit coup de pub) Chronopost, qui me confirme que le livreur est bien parti pour me rejoindre. Chouette, ça fait seulement 2 heures qu’il devait être déjà là. Après de nombreuses heures d’attentes, le voici enfin avec Unreal Tournament 3 en version PlayStation 3. C’est pas tout ça, mais faut quand même que j’installe un peu de matos afin de bien en profiter, pour l’occasion j’ai pris mon câble HDMI de la maison, et c’est parti je me lance. Entres nous, j’avais un petit doute de son adaptation sur consoles, j’ai tendance à me méfier des jeux multi-supports, en général il y a toujours une version moins bien que l’autre (peut être X360 ?). Autre crainte, voir de quoi il en retourne du moteur 3D Unreal Engine 3, soit disant sans ralentissements, me paraissait peu probable !!! Une partie de l’équipe qui a conçu Gears of War demeure derrière ce jeu, de quoi être un peu rassuré. D’ailleurs on le remarque toute de suite dès qu’ont commence à jouer, les mêmes couleurs et ou bien encore la mise en scène. Un noyau de fans s’est depuis constitué, ces derniers ont largement reconnu la baffe graphique qu’était ce jeu, et puis voilà Unreal Tournament 3 promettant tellement plus. En optimisant le fameux moteur graphique, alors que Gears of War, ce n’est quand même pas rien, vous imaginez un peu ce que sa peut donner.

C’est ma guerre

Un véritable mode campagne franchis ici un nouveau cap. On sait tous que la série a été très fort dans le multijoueurs, et faible en solo. Les modes solo bien que plaisant a être jouer, finalement très classique avec les enchainements d’arênes, avec des effets visuels à droite et à gauche, mais jamais quelque chose de fort au niveau de l’immersion. Une vraie motivation se ressent des développeurs de nous proposer enfin un contenue riche sur ce point. Tout le monde n’a pas internet (ah ils ne connaissent pas Puissance Gamers), ou ne joue jamais en ligne, il était donc grand temps de nous sortir quelque chose de consistant en solo. Votre aventure se déroule la majorité du temps sur Taryd, une planète composé de trois corporations ; Axon , spécialiste dans les armes, Liandri spécialiste de la technologie et enfin Izanagi, plus pacifiste reste son domaine, les ressources locales. Les trois qui jusqu’à présent se foutaient dessus, vont se voir occupés à s’allier contre une invasion des Necris (en fait des sortes de mutants-morts vivants), désireux de tout conquérir. Et vous dans tout ça ? Vous allez jouez le rôle d’un soldat de chez Izanagi, dont les missions dépendront essentiellement de vos propres choix, devenir partenaire avec d’autres corporations, voler de la technologie etc… Les décisions on un réel impact sur la suite de ce que sera le jeu, ou bien même de l’évolution de votre équipement. Vous voyez, Unreal Tournament 3 implique le joueur, vous n’avez pas l’impression d’être spectateur. Il y a des choix à faire, et votre destin ne dépend que de vous. Comme il y a un esprit d’équipe qui s’en dégage de tout ça, la console gère les compagnons qui vous accompagnent, mais vous êtes quand même habilités à leur donner des ordres. C’est tellement simple, que cela en devient naturel et aisé de le faire. Une vrai cadence se crée qui produit un dynamisme sans équivalent, avec juste ce qu’il faut comme temps pour élaborer des stratégies, et ceci bien que l’action ne s’arrête jamais. D’emblé les ennemis ne font pas non plus de cadeaux, l’IA n’est pas ici limité par les gajures habituels et techniques des jeux vidéo. Mais malgré toutes les bonnes volontés, cela ne signifient pas que se soit parfaits. Bien au contraire hélas, dans ce jeu j’ai rarement perdu, c’est dommage que la difficulté, elle ne sois pas optimisé, voyons en cela comme un premier jet pour des joueurs consoles peu habitués de jouer à un Unreal Tournament.

Un jeu pour nerveux

Parlons maintenant des premières impressions lorsque on débute notre partie. Déjà premièrement des décors à la « Gears of War », des effets de lumières à tout va, les balles et lasers qui explosent de partout… du bonheur quoi ! Ensuite dès qu’on débute une première partie, vous allez voir que très vite on est réduit en miettes « Oooh c’est trop dur ». Non pas du tout, juste une question d’habitude. Après quelques minutes d’apprentissage, les hostilités vont pouvoir commencer, aucun répit, limite épuisé par tant d’action… Mais ravi quand même d’y jouer : c’est de l’action non-stop, et question fluidité aucuns problèmes. La maniabilité excellente fait qu’on arrive très facilement aux objectifs. Vous ne regretterez pas non plus de découvrir les autres modes; Assault (attaquer ou défendre une zone spécifique) plus tactique que bourrin, l’action reste soutenue comme il le faut.

Du FPS ma petite dame

C’est comme une évidence, c’est soigné à l’extrême, aucun bug à l’horizon. Tout régie à la perfection. L’interface est facilement accessible, à la classer déjà comme une référence. Par contre le design n’est pas certain de convenir à tout le monde ! Entre des personnages tous musclés, limite clichés des marines US, ainsi que des couleurs qui rappellent un peu trop Gears of War. Aïe aïe, ce n’est pas très original tout ça. On connait déjà un peu trop bien l’univers futuriste de GOW pour y donner envie de se replonger, on aurait espéré des décors plus inspirés sur ce point, bien que très jolie, il y a comme une sorte de « recopie » qui plane sur ce jeu. Tandis que le solo s’est (enfin) vu plus complet que jamais. C’est surtout le multijoueurs qui fait grâce de sa présence. A condition d’avoir un compte sur le serveur US, ou sinon patienter la version pal. C’est pas moins de 6 modes, ce n’est pas rien. Les duels à mort, des combats Versus par équipes, le mode de capture du drapeau voisins, et svp avec véhicules, la classe quoi. Tellement de choses à faire, que tous les expliquer me prendrais toute la nuit. Mais personnellement, celui sur lequel j’ai le plus joué, se sont les duels, pour gagner il faut prendre possession des camps adverses, avec si possible l’utilisation des véhicules. Faut s’accrocher, car c’est très rapide mais c’est vraiment trop bon de progresser de cette manière et faire la malin tel un kéké. Un online parfait et le solo également, que demandez de plus ? Peut être rajuster sur les loadings, il y a quelques chargements qui cassent le rythme, heureusement que ce n’est rien de très inquiétant.


A l’instar de nombreux FPS, Unreal Tournament 3 est essentiellement un titre qui ne fait pas de place au repos. Que cela soit en solo ou en ligne, c’est du très bon. Je suis persuadé que de nombreux parmi vous, vont rester des heures sur le online, vous avez bien raison. Bien plus énervé que Crysis, il balance le rythme gentil de ce dernier en second plan, UT 3 c’est de la pure adrénaline. Ouvrez les yeux et regarder de temps à autre votre montre, je ne ne sais pas pourquoi, mais je crois que vous allez passé dessus de nombreuses heures. C’est ça d’être accro, et foncièrement on vous en tient pas rigueur. Les amateurs de sensations fortes, vont être comblés !
Verdict
+ Les plus- Les moins+ Hum des véhicules
+ Magnifiques à regarder
+ Jouable, un point c’est tout
+ Moteur Unreal Engine 3 optimisé
+ Solo ou multi, c’est parfait
+ Rapide, sans ralentissements- Une IA perfectible
– Univers repris à Gears of War
– Pas très original

Le mot de la fin
Vous avez de la chance de ne pas me voir en ce moment. Ouais, un rédacteur de Puissance Gamers, avec les yeux tout fatigués, ça fait un peu peur. C’est pour les nombreuses heures passées dessus, pour vous le tester (ouais trop dur) ! C’est vous dire de l’intérêt que procure ce jeu. Ce dernier bébé de chez Epic, ont tout fait pour balayer une bonne partie de la concurrence, un FPS aussi bon en solo qu’en multi, ce n’est pas tous les jours. Le champ de bataille est désormais ouvert, on vous attend très nombreux dans nos sublimes arênes. Welcome !