Pokemon, un diamant captivant et une perle de funAttrapez les tous ! Ce slogan, on l’a tous entendu des centaines de fois, et si les produits dérivés ont tendance à dénaturer un peu les jeux, ces derniers, eux restent fidèles à eux-même et ont réussi à garder une qualité constante tout en évoluant. Ce volet sur DS marque un tournant puisque la portable de Nintendo est muni de trois nouveaux éléments concrets : Double écran, écran tactile et un Wifi gratuit et bien rôdé… Pokémon Diamant/Perle réussit-il le pari de monter encore un grade de qualité ? L’aventure, c’est l’aventure Même si tout le monde connait la série, on va quand même faire un rappel puisque c’est tout de même le gameplay dont on parle, on ne peut pas l’éclipser sous peine que c’est archi-connu, n’est-ce pas ? Pokémon nous narre les aventure d’un jeune garçon (vous) vivant dans un monde fictif peuplé de créatures appelés Pokémons. Dans ce volet, vous irez faire visite près d’un lac avec votre ami d’enfance où vous rencontrerez le Professeur Sorbier (et non Corbier, ce qui n’a rien à voir mais je tient à préciser) et son assistant(e) qui en partant du lac oublie une malette. D’un seul coup vous êtes attaqué par un Pokémon, il va falloir choisir fissa une bestiole dans la fameuse mallette. Soit un Pokémon à base de feu, d’herbe et d’eau qui symbolisent respectivement le mode du jeu difficile, normal et facile. Passé c’t histoire, le professeur vous donnera une mission : recenser tous les Pokémons de ce monde (Sinnoh) pour explorer ses recherches, et voilà : vous êtes devenu dresseur Pokémon. Comme d’habitude le but du jeu sera double : récupérer les 493 Pokémons du monde et être le maitre incontesté de la ligue Pokémon en battant les boss de chaque grande ville. On a beau dire, le concept et même l’ossature du jeu n’a pas bougé d’un poil et pourtant, c’est toujours accrocheur… Le monde si coloré et naïf nous pousse à avancer et à récupérer petit à petit ces bestioles au look toujours aussi décalé et inspiré d’animaux existants pour ensuite être totalement accro à accumuler un maximum de Pocket Monsters tel un collectionneur acharné. Il y a aussi et toujours cette idée de s’approprier le monde des Pokémons, on évolue très librement dans ce monde pour soit récupérer des monstres, soit les faire évoluer, soit avoir le plaisir de se battre et pour tout simplement suivre la quête principale… Plus agréable Techniquement, Pokémon DS a gardé les codes graphiques instaurés depuis le Bleu/Rouge en 1996. Si à l’époque (jusque sur GBA en fait) on pouvait trouver ça franchement pas terrible, on s erend compte que Game Freak en a fait une charte visuel unique. Car le studio de développement a utilisé la 3D pour représenter les bâtiments, vous vous en rendrez compte dès le départ avec une mini-introduction filmé du dessus avec la caméra qui effectue des mouvements rotatoires et vous fais appréciez l’apport de la puissance de la DS. On sait clairement que Pokémon restera toujours avec une vue aérienne, des personnages tout riquiqui, et un système de quadrillage imaginaire pour placer les différents éléments et différents mouvements. En partant de ce principe, on se retrouve avec un jeu joliment coloré et qui présente suffisement de relief pour attirer notre oeil en quête d’univers tout naïf (il ne faut pas compter sur moi pour employer des termes comme « mimi », et « so cuuute »). Un autre point visuel, c’est le design des Pokémons quatrième génération qui ont quand même retrouvé un raffinement et une cohérence nous donnant alors des Pokémons à forte allure, chose qui avait été biaisé dans les versions GBA avec des Pokémons tout cons et bien peu attirants finalement… Tout en restant dans la partie techniquement pur, nous avons aussi de bien meilleurs effets sonores pour ces nouveaux monstres, des sons de meilleure qualité certes mais aussi plus varié qui là encore titille agréablement l’oreille du joueur. Cette cuvée 2007 nous permet aussi d’avoir droit à plus d’options pratiques. Surtout la Pokémontre. La Pokémontre vous sera très rapidement donné dans le jeu, elle s’installera sur l’écran tactile de votre DS et sera upgradable si vous parlez aux bonnes personnes. Ainsi, vous aurez tout bêtement l’heure, mais d’un simple click vous pourrez avoir de nouvelles fonctions comme comptabiliser le nombre de pas, avoir un radar d’objets non découverts, avoir une cartographie avec les baies à récolter, puis on peut avoir des gadgets assez inutiles comme avoir accès aux cris de vos 6 Pokémons en cours via simple touché tactile ou encore avoir une montre non pas numérique mais analogique… Bref, on trouve de tout avec cette Pokémontre et offre des possibilités bien sympathiques pour rendre notre grand voyage plus ergonomique. On aura aussi la possibilité de se faire une grotte souterraine qui sera notre « repère » et que vous pourrez décorer à l’aide de diverses objets achetés en magasins par exemple. Mais surtout vous aurez un drapeau marquant votre territoire… Cet énorme base souterraine sera un terrain de jeu en multi locale pour provoquer un énorme deathmatch et piquer le drapeau de chacun. Une idée en plus qui permet de jouer sans se prendre la tête et de garder un contrôle sur les libertés du jeu. Pour ce qui est du travail concret de jouabilité, on peut être un peu déçu par le fait qu’on n’a toujours pas de diagonal lors de nos déplacements… C’est peut être tout bête mais c’est vrai que ça ajouterait plus de souplesse dans la maniement de son Pokédresseur. Pour ce qui est des menus, ils sont bien organisés avec des sous rangements mais ça reste un peu le bazar avec l’accumulation des items divers, des techniques ou des items-clés, ça nous fait une énorme liste qu’il faut faire défiler soit à la croix, soit au stylet en touchant une roulette bien cette dernière est assez peu précise et s’emballe souvent, ce qui est dommage. En fait, que le jeu soit totalement jouable au stylet aurait été une aubaine finalement, peut être pas pour déplacer son personnage si Game Freak juge qu’il faut garder ce système de quadrillage mais au moins avoir des menus qui se gèrent intégralement au stylet, même si c’est possible ce n’est pas très pratique du moins pour les items. Pour ce qui est des menus de combat c’est très limpide, il n’y a pas de doute, mais sortir son stylet à chaque combat c’est saoulant et finalement inutile puisque quelques coups de croix et c’est réglé… C’est aussi frustrant puisqu’en effectuant un travail de mise en page, le menu aurait pu se retrouver intégralement sur l’écran tactile. Pokémon et la puissance du Wifi Si dans l’introduction, on se demandait si Game Freak avait bien géré les particularités de la DS, on va savoir clairement que c’est l’option Wifi qui a su donner un véritable coup de fouet à ces bêbêtes. A l’instar des anciens modes en Link, le jeu vous proposera un mode classique pour des duels ou des échanges. La différence est que par le web, le soft recherchera pour vous quels sont les « codes amis » disponibles et vous choisirez si c’est pour un duel amical ou si c’ets pour un échange de Pokémon. Séparé par le réseau internet vous communiquerez soit par écrit avec le système classique de clavier virtuel, soit par micro muni d’une bonne qualité sonore qui rend de suite agréable l’utilisation wifi. Ainsi, même séparé par la distance, les habitués d’échangisme de Pokémons (…) et de duels s’y retrouveront sans problème. Une autre option est très intéresse c’est le « Global Trade Station », un système de marché de Pokémons. Une sorte d’agence de petites annonces en fait. Vous arrivez, vous demandez tel type de Pokémon, tel sexe, tel niveau puis vous attendez ce que l’on vous propose. Les joueurs qui propose de vous filer votre Pokémon recherché voudront évidemment un autre Pokémon en retour, libre à vous d’accepter ou non le deal. Inversement, vous pourrez placer un Pokémon aux « enchères » dans le système GTS. Un concept bien sympa finalement qui permet aussi de grandir l’aspect communautaire de Pokémon (plus de 10 millions de possesseurs quand même). Petite parenthèse, quand j’ai vu ça et les capacités du wifi, on se met à rêver d’un vrai monde virtuel proposant un Pokémon Online… Fin de la parenthèse. Ca me permet aussi de vous faire comprendre qu’il est très amusant et plaisant d’effectuer ce genre de trafic. Il faut savoir qu’il est contrôlé puisque vous ne pourrez pas faire 20 demandes d’un coup, un seul Pokémon dans le GTS est autorisé pour éviter de tourner au n’importe quoi et surtout aux faux Pokémons grâce aux action replays (les trips de ce genre ont débuté avec Mew où il n’en existe qu’une tout petite poignée, le reste c’est du vent). Bon, à noter que beaucoup de jeunes (on suppose, du moins on espère) n’ont pas réellement la valeur des biens et font des demandes hyper fantaisistes… La recherche ne nous donnant que 7 réponses maximum, ça nous oblige à y passer pas mal de temps si vous voulez vraiment trouver votre bonheur. Long long long, infini ? Pokémon a toujours été un exemple en matière de durée de vie. Ne serait-ce que le premier volet avec « seulement » 150 bestioles proposé une durée de vie gigantesque… Maintenant, vous en avez 493… Au delà de ça, comme tous les épisodes, ce n’est pas parceque vous avez remporter la ligue que c’est fini. Vous êtes absolumenbt libre de faire ce que vous voulez, évolution, remplir votre Pokédex, allez faire du commerce online, mais comme ça gave rapidement, les développeurs ont crée un concept tout simplement énorme. Dès la fin du soft, vous aurez une tour de disponible et qui se joue online. Dans cette tour, vous rencontrerez des joueurs du monde entier et petit à petit les boss ultimes sont mis à jour en fonction des batailles… Comprenez par là que le jeu ets infiji… Vous rencontrerez toujours des joueurs qui s’améliorent sans arrêt et il y aura toujours une mine d’or de challengers prêt à vous défier. Comme le scénario initial, le but est de prendre la place du big boss et d’y rester… Bon courage hein. Cette trouvaille nous évite de tourner en rond et d’être finalement toujours en alerte à entrainer vos Pokémons, vos tactiques, etc. Quand on voit ça, on se dit que la durée de vie est illimitée… En tout cas, la lassitude n’est jamais à exclure évidemment mais c’est en tout cas un exemple parfait du monde vidéoludique en ce qui concerne le problème de durée de jeu. Par ailleurs, là c’est plus une déception qu’autre chose, vous ne pourrez pas avoir les 493 Pokémons avec ces deux versions… Une seule version vous permettra d’en arriver à une belle centaine Il faudra jouer de l’échange mais surtout, si vous avez garder vos jeux précédents, vous pourrez transférer vos anciens Pokémons dans le « Parc des amis » et de les rechasser pour les capturer… Un vrai bordel mais surtout que cela vous oblige à avoir les autres versions… Un petit coup marketing en passant quoi… A noter que les transfères s’effectuent par lot de six et pas un de plus. Quand ils sont capturés, vous alimentez le parc avec vos autres Pokémons GB, GBC et GBA. Bref, c’est trèèèèèèèès long… Mais fastidieux pour le coup. Contrairement à nos craintes, la série original Pokémon ne se laisse pas engouffrer dans le merchandising et nous propose là une version réellement intéressante et passionnante et bourrée de nouveautés qu’elles soient visuelles, techniques ou fondamentales. Malgré le principe et le déroulement inchangé, Pokémon arrive à nous captiver à fond comme au premier épisode, quoique cet épisode surpasse réellement les anciens épisodes, plus particulièrement le GBA qui souffrait de trop peu de nouveautés. Cette version l’éclipse totalement. |
Verdict |
+ Les plus- Les moins+ Gameplay toujours aussi prenant + Visuellement bien affiné + Trèèès long + Les possibilités wifi- Le même déroulement de jeu – Des menus mal optimisés pour le stylet – Pas de diagonales – Le système de recrutement des Pokémons anciennes versions… |
Le mot de la fin |
Les fans peuvent évidemment y aller les yeux fermés (c’est déjà fait de toute façon) mais ceux qui sont plutôt perplexe quant au succès du soft, il ne faut pas se laisser avoir par le côté mercantile qui est irrémédiablement rattaché à la série. Le jeu original a toujours été d’une très bonne qualité avec un concept qui fait toujours office d’originalité… La meilleure est qu’après 4 épisodes (je ne compte pas les dérivés hein), c’est le dernier qui s’essouffle le moins puisque clairement renouvelé avec les possibilités de la machine star de l’industrie vidéoludique. Ceux qui n’aiment pas de base… Inutile de leur dire hein ? Si ? Bah si vous n’avez jamais aimé Pokémon, vous n’aimerez pas Diamant/Perle… |