Virtua tennis : le retour du boss !Pour commencer cet article, je vais vous faire réfléchir un peu. Souvenez-vous, quel jeu de tennis vous a éblouit sur quasiment toutes les consoles ? V…Virtu…Allez, tu y es presque ! Virtua te….Virtua Tennis ? Et oui, bonne réponse ! C’est bien Virtua Tennis qui nous a émerveillé par ces qualités au fil des années, se maintenant sur la majeure partie des consoles. Beaucoup de consoles de salon et même des consoles portables ( N-Gage et GBA ) ont accueillies à bras ouvert ce soft de qualité, principalement placé sous le signe de l’arcade. La PSP n’allait certainement pas faillir à la règle ! Nous voilà donc devant un nouvel opus plus que prodigieux qui a trouvé son hôte, la PlayStation Portable. Allez hop, je prends Andy Roddick ( mon idole ) et je fonce sur le court !Des graphismes…hum…excitants !Quand on y repense, certaines personnes croient que Virtua Tennis signifie mode arcade et donc qu’il est, dans un sens, moins réaliste que certains compères à lui basés sur les performances comme un Smash Court ou Top Spin. Puis, ces mêmes personnes retournent dans leur profonde erreur et elles s’imaginent que les jeux prennent une sacré claque quand ils sont développés sur console portable. Bon personnellement, je vais reprendre une phrase plus que connue : « Y’a des cons partout ! ». Quand on nous promettait une merveille, on ne se moquait vraiment pas de nous. Certes, Virtua Tennis est à l’origine basé sur l’arcade mais l’eau a coulé sur les ponts depuis ( la sueur a aussi coulé sur les fronts des développeurs Sega ) et nous voilà devant une bombe interplanétaire qui dispose de graphismes exceptionnellement réalistes. Les figures des joueurs sont nettement reconnaissables, les courts sont affinés, les matchs sont attirants, les replays sont magnifiquement construits…Le potentiel de la PSP est largement utilisé pour rendre les conditions de jeux agréables. Tous les critères sont réunis pour nous pousser encore une fois à la consommation devant un tel virtuose ( Virtua..virtuose…ah ah, elle est bonne…Quoi ? C’est naze ? ) !Le Wolrd Tour nous revient enfin !Pour cette nouvelle édition, on doit encore retourner dans le passé. Loin, très loin…jusqu’au premier opus du soft. Ce jeu était révolutionnaire à l’époque car il offrait une perspective nouvelle : le World Tour. C’est bien beau tout ça mais ça consiste à quoi ? Tout d’abord, on passe les menus, on rentre dans le World Tour et on crée son personnage. Au départ, les statistiques de ce bel athlète sont limités, ainsi que son accoutrement. Voilà, le beau Zell est en place, prêt à défendre ses ardeurs et à humilier tous ceux qui oserait le défier ! Facile de parler en dehors mais sur le court, c’est une autre paire de manche ! Le but consiste à aller de tournoi en tournoi pour essayer de grapiller quelques points au classement mondial, gagner de l’argent mais aussi de débloquer des habits ou des raquettes. Je vous l’accorde, ça ne sera pas facile car au début, votre niveau sera quand même loin d’être brillant. C’est là qu’arrive le mode entraînement ! Des mini-jeux seront à votre disposition pour augmenter les statisques de votre personnage ( services, volées , coup droit, revers ) et devenir enfin le meilleur ( Mouhahahahah ). D’ici à être numéro 1, il y a du boulot !Oh les gars, y’a une nouvelle !Toute nouvelle édition dit nouveaux visages, il faut quand même suivre un minimum l’actualité. Dans cette version PSP, vous pourrez tenir la raquette de Roger Federer, Tim Henman, Sébastien Grosjean, Juan Carlos Ferrero, Tommy Haas, David Nalbandian, Lleyton Hewitt et Andy Roddick chez les hommes. On traverse le couloir, on ouvre la porte des vestiaires et on retrouve Nicole Vaidisova, Maria Sharapova, Lindsay Davenport, Venus Williams, Daniela Hantuchova, Amélie Mauresmo, Sarah Bailey et Carolina Relandini du côté des femmes. 16 têtes, nouvelles ou anciennes mais dans tout les cas résistantes. Arriverez vous à les battre ?Comment on joue ? Tu vas voir, c’est facile !Quand on veut enfin parler de la jouabilité et de l’animation qui se trouve dans ce jeu, on remet sur le tapis les racines de Virtua Tennis : l’arcade. Les touches sont d’une énorme simplicité, ce qui n’est d’ailleurs pas un mal. Il y a vous, votre PSP et le plaisir de jouer et de rentrer dans un jeu aisément. Point de vue animation, les caméras ne posent vraiment aucun problème et la fluidité des tennismans ( ou tenniswomans évidemment ) sont agréables. Il court vite et se déplace avec un réalisme assez bon. Par contre, le joueur ne se fatiguera jamais et il enchaînera des efforts multiples comme sauter pour rattraper des balles, se relever sans problème et ainsi faire des échanges qui durent. Au fond ce n’est pas plus mal car ce qui nous intéresse est sans nul doute la beauté du jeu.En gros…Il n’y a un truc qui n’échappe pas dans ce genre de jeu , la compétition. Tout seul contre un ordinateur ça passe le temps, ça amuse, c’est vraiment bon mais rien ne vaut une bonne partie multijoueurs. Grâce au mode WiFi de la PSP, vos rêves deviendront réalités. Prenez chacun votre console et faîtes une bonne partie en double et les joies de la compétition, de la coopération et puis aussi de la jubilation ( quand on gagne ) et de l’humiliation ( quand on perd mais bon, je suis pas sur que ça soit une joie dans le fond ) seront présentes. A la fin, que vous ayez perdus ou gagnés, vous repartirez forcément avec le sourire car au final, ça sera une bonne partie de rigolade dans la poche.Virtua Tennis World Tour dépasse largement nos espérances en nous livrant une bonne sauce d’arcade avec un accompagnement de réalisme qui se marient parfaitement. Petit détail que j’avais légèrement oublié et qui m’a complètement séduit : on ne peut pas prendre deux fois le même joueur dans une rencontre. Cette petite touche m’a complètement réjouis car le fait de voir un match où on se retrouve avec deux Federer contre deux Roddick m’insupporte. En tout cas, j’ai été séduit par ce nouvel opus qui arrive à temps et qui se synchronise parfaitement avec le lancement de la machine. Virtua Tennis World Tour va certainement faire un carton mondial grâce notamment à son bon mélange. Comme quoi, arcade et réalisme font parfois bon ménage ! |